Journée nationale de la Résistance

Pour la journée nationale de la Résistance, le comité ANACR du secteur d’Objat propose une exposition sur le détachement Jean Robert à Vignols, le 27 mai 2018, salle à côté de la mairie, ouverte au public de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Afin de toucher aussi le public scolaire, les classes des écoles auront droit à une visite commentée de cette exposition préalablement replacée le plus simplement possible dans le contexte historique de cette deuxième guerre mondiale, le lundi 28 mai 2018.

A la demande du maire de Vignols et toujours dans l’esprit de la transmission du devoir de mémoire aux jeunes générations, le dépôt d’un bouquet au monument aux morts, avec l’explication du choix de cette date du 27 mai comme journée nationale de la Résistance, se fera par les enfants accompagnés des maîtresses de l’école de Vignols le 28 mai à 14h.                                                             Vous êtes conviés à participer à ces 2 journées avec  les adhérents du comité ANACR secteur d’Objat .

Ci-dessous le texte écrit par les présidents ANACR du comité national  « MESSAGE POUR LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

Il y a 75 ans, le 27 mai 1943, après des mois d’efforts pour surmonter des difficultés de tous ordres, se tint à Paris, 48 rue du Four, la réunion constitutive du Conseil National de la Résistance, le CNR. Elle rassembla, sous la Présidence de Jean Moulin, le Préfet républicain de Chartres, révoqué le 2 novembre 1940 par l’administration pétainiste, les 8 principaux mouvements de Résistance  – 5 de la zone Nord  occupée par la Wehrmacht nazie depuis l’Armistice de juin 1940, et 3 de la zone Sud, envahie par les Allemands le 11 novembre 1942 – ainsi que les 6 partis clandestins (communiste, socialiste, radical, démocrates-chrétiens, Fédération républicaine et Alliance démocratique) et les deux centrales syndicales CGT et CFTC.

 C’est dans les conditions différenciées d’une France divisée en deux par la ligne de démarcation qu’étaient nés, dès l’automne 1940, les premiers groupes, réseaux et mouvements de Résistance, puis à partir de 1942 leurs bras armés des Maquis . Ainsi, des femmes et des hommes refusant la capitulation, l’occupation du pays, l’assassinat de la République et la suppression des libertés, avaient, au prix de lourds sacrifices, affirmé leur volonté de poursuivre le combat.

 Dès l’été 1940, l’Appel du général de Gaulle lancé depuis Londres le 18 juin avait rassemblé autour de lui les premiers Français libres. La France libre,  reconstitua des forces armées, qui participeront aux côtés des Alliés américains, britanniques et soviétiques à la lutte contre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le Japon militaro-fasciste, contribuant, le moment venu, à la libération de la France et à la victoire.

La création du CNR le 27 mai 1943, se plaçant sous l’autorité du Général de Gaulle, allait renforcer la légitimité du Chef de la France libre auprès des Alliés, car il représentait ainsi la France Combattante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Elle allait aussi permettre, en unifiant toutes les forces de la Résistance, la création début 1944 des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), et la publication le 15 mars 1944 du Programme du CNR, « Les Jours Heureux », dont  les mesures progressistes découlant de sa mise en œuvre à la Libération, sont encore présentes dans notre vie démocratique et sociale.

.  Rappeler, ce 27 mai,  les valeurs humanistes, démocratiques et patriotiques qui inspirèrent le combat de la Résistance, c’est aussi répondre au besoin de mémoire, dans un monde qui connaît toujours les guerres, le racisme, la xénophobie, les atteintes aux libertés et à la dignité humaine, la torture, la résurgence du fascisme, les actes de barbarie du terrorisme qui ont frappé la France et plusieurs autres pays, tous fléaux contre lesquels il faut se dresser sans faillir.      La Présidence de l’ANACR : 03 05 2018

Cécile ROL-TANGUY              Henriette DUBOIS                 Pierre MARTIN »

 

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