un épisode de sang-froid et de bravoure

Monsieur Gounet est allé voir madame Veysseix, petite fille de monsieur Roulet, ancien combattant de la guerre 1914/1918, médaillé militaire, croix de guerre avec palme, chevalier de la légion d’honneur.

 Il voulait se faire confirmer ce que lui avait raconté la fille de monsieur Roulet, il y a de cela de nombreuses années:

Copie de IMG_0002« Le 8 avril 1944, les Allemands et les miliciens traquaient les maquisards du groupe Jean Robert dans le Vaysse.

Ils ont arrêtés deux habitants de fermes voisines. Au bois de Pény, ce fut monsieur Aimé Mazeaud qu’ils ont forcé à les conduire à la gare du Vaysse. Au Renardin, ce fut monsieur Jean Roulet. Ces deux hommes furent amenés devant le mur de la Garédie, là où a été érigée ensuite, en 1986, la stèle dédiée au maquis Jean Robert.

Que voulaient-ils faire d’eux ? Sans doute les fusiller. Monsieur Roulet était un ancien de la guerre de 1914/1918 et celà se voyait avec son bras amputé. C’était un homme qui forçait le respect. Après l’avoir interrogé, impressionné, le lieutenant allemand décida de le renvoyer chez lui.

Monsieur Mazeaud fut conduit pour interrogatoires à Brive, Tulle puis Limoges et finalement fut renvoyé  chez lui. »

Les grands parents de madame Veysseix, monsieur et madame Roulet,  lui ont aussi raconté que Mario, lors des ravitaillements qu’il venait chercher chez eux, avait dit qu’en cas d’attaque  de leur camp, il ne tirerait pas car il ne voulait pas risquer des représailles contre ce village ami des Résistants. Le 8 avril 1944, de garde à l’entrée du camp de maquisards,  Mario a tiré en l’air pour avertir ses compagnons de l’arrivée des Allemands…et il a reçu en retour une balle dans le front.  

M et Mme  Roulet, vingt ans après ces évènements.

M et Mme Roulet, vingt ans après ces évènements.

 

 

                           

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