Le comité ANACR-Objat est toujours présent à la cérémonie commémorative des événements du 9 juin 1944 à Tulle ainsi que tous les comités locaux de l’ANACR-Corrèze. (voir dans « archives » les articles de juin 2014 ou 2013 à ce sujet.)

Voici quelques photos prises par notre co-présidente lors de la cérémonie de 2015: (cliquer dessus pour agrandir)

 Le texte de la première photo est de Pierre Roussarie, professeur de lettres et ancien maire de Laguenne.

Lors du congrès national de l’ANACR qui a eu lieu à Brive en octobre 2014, les participants sont allés se recueillir au Champ des Martyrs. Allez voir dans « archives » au 7 et au  11 octobre 2014 les articles faits sur ce site à ce sujet.

Nous vous conseillons fortement aussi d’aller sur le site: http://pec9juin.free.fr pour avoir témoignages et photos de ces événements tragiques.

Des membres du comité ANACR-Objat étaient présents aux monuments aux morts des communes du secteur afin de célébrer la date du 8 mai 1945 qui a vu la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie et le début de l’application du programme du CNR « Les jours heureux ».

Certains de notre comité  nous ont fait parvenir des photos de ces cérémonies en nous donnant leurs accords pour les faire paraître ici:

Cérémonie au monument aux morts de Voutezac.

Après la cérémonie au monument aux morts d’Orgnac, dépôt de gerbes sur les stèles des martyrs de juin 1944.

Avant la cérémonie au monument aux morts de Vignols, dépôt de gerbes sur la stèle de Mario.

A la fin de la cérémonie, le comité d’Objat a remis une brochure des récits recueillis  à Monsieur Chouffour pour son témoignage .

(Le relire en cliquant sur « archives » au mois d’avril 2015). 

15 porte-drapeaux, des représentants du 126ème régiment d’infanterie basé à Brive, d’autres de la gendarmerie nationale,  les deux conseillers départementaux du canton de l’Yssandonnais, de très nombreux maires des communes voisines, des membres du comité départemental de l’ANACR Corrèze, de nombreux habitants de la commune et des environs, ont répondu présents à l’invitation de madame Poulverel, maire de Voutezac,  à venir participer à la commémoration des événements dramatiques du 15 avril 1944 au Saillant, devant la stèle érigée à proximité du parc du château de Saillant. ( voir article d’avril 2014 en cliquant ici)

 Elle avait à ses côtés Louis Borie, Résistant, 92 ans en 2015, laissé pour mort par les Allemands ce jour sombre d’avril 44 , resté plusieurs semaines entre la vie et la mort à l’hôpital de Brive, caché et sauvé  par des membres de l’équipe médicale de cet hôpital.  

 Nous avons parlé avec monsieur Borie qui accepte de voir son témoignage sur cette période douloureuse de son existence mis un jour sur ce site. Grâce à lui, nous avons aussi pris rendez-vous  avec d’autres personnes présentes le 15 avril 1944 au Saillant afin d’ enregistrer leurs témoignages. Nous avions déjà mis en ligne le témoignage de madame Monteil il y a deux ans. (voir dans « archives » à la date d’avril 2013).

Le discours du comité anacr d’Objat, fait par madame Bravard, nouvelle co-présidente, très écouté, a été suivi de celui de madame le maire de Voutezac qui a remercié tous les présents, dont les enfants des écoles avec leurs maîtres, dont monsieur Roques, musicien, trompettiste, qui a interprété entre autres une  Marseillaise reprise par l’assistance, dont monsieur Borie, venu spécialement pour cette commémoration de Saint-Pourçain- sur – Sioule (03) . Elle a tenu à rappeler que jusqu’à l’an dernier, Louis Borie était au côté de madame Lagueyrie- Dumond, décédée en 2014. Les noms de Borie et de Lagueyrie figurent sur ce monument. En effet, leurs pères faisaient partie des déportés « morts pour la France » arrêtés ce 15 avril 1944 au Saillant. (19)

La cérémonie a été clôturée par le salut aux porte-drapeaux,madame le maire demandant aux personnalités de l’accompagner.

Toujours beaucoup de monde à cette cérémonie commémorative à la mémoire des Résistants FTPF du détachement « Jean Robert » morts pour la France,  dont la présence d’une bonne quinzaine de porte- drapeaux.La gerbe de l’anacr-Objat est  porté par un Ancien Résistant membre de notre comité local, Henri Gounet.

La  cérémonie organisée par monsieur le maire de Vignols a eu son moment d’intense émotion, comme chaque année,  lors de la lecture des noms des morts du groupe Jean Robert, que certains dans l’assistance ont cotoyé, malgré le fait que nous soyons déjà dans l’année du soixante-dixième anniversaire de la fin de la deuxième guerre  mondiale.  (cliquer sur la photo pour la voir en entier)

Il y a eu aussi un moment de grâce lorsque, à la demande de monsieur Pagnon, maire de Vignols,  la chorale « diapas’hommes », dirigée par madame Jarrige, a entonné « Le chant des maquis » et bien sûr « le chant des partisans » à côté de la stèle, à l’orée des bois du Vaysse où se sont cachés un temps nos maquisards, à quelques centaines de mètres de l’endroit où Mario a été abattu.

 Le chef de choeur est cachée par les porte-drapeaux!

Avant le discours de monsieur Pagnon, maire de Vignols, qui a remercié les élus présents ( tous les maires des communes environnantes avaient répondu à son invitation), mais aussi les enseignants et les enfants des écoles ainsi que toute l’assistance, Yves Ponthier , co-président du comité ANACR-Objat a rappelé le souvenir du groupe Jean Robert. Voici un  extrait de ce discours:

« Comme le dit Gerhard Leo, dans son livre «  Un train pour Toulouse », la section «  Jean Robert »avait établi son camp dans les gorges de la Loyre, dans une épaisse forêt […] Les habitants tout proches nous accueillirent, dit-il, comme des enfants qui reviennent d’un dangereux voyage. Ils connaissaient plusieurs des nôtres depuis près de deux ans. Des paysans, tels le père Bouillaguet de La Chapoulie, s’occupaient du ravitaillement, de cacher les gars du maquis, d’assurer leur protection et leur secours, de prévenir leurs parents s’ils étaient arrêtés ou tués par I’ennemi » Ce fut le sort de « Michel » (Edouard Chauvignat), arrêté au Bariolet avec Raymond Monteil et Léon Grandeuil, pendu le 9 juin 1944, à Uzerche sur ordre et sous les yeux du général S.S. Lamerding. ..»

Ce général était de la division « Das Reich », responsable de Ia pendaison des 99 otages de Tulle et de l’envoi en déportation de centaines d’autres, de 642 hommes, femmes et enfants d’Oradour-sur- Glane, coupable de dizaines d’Oradours en Union Soviétique auparavant….

Des membres de notre comité ont pu répondre à l’invitation reçue du président de l’ anacr d’Egletons, M Remond, et se rendre à la célébration prévue le vendredi 12 septembre 2014 pour le 70ème anniversaire de ce qui est justement appelé « La bataille d’Egletons« .

Sur la plaque commémorative de l’Ecole Nationale Professionnelle, on lit:

« ICI,

du 14 au 18 août 1944, les unités des Forces Françaises de l’Intérieur, les paras des Forces Françaises Libres, la Royal Air Force, livrèrent combat à un bataillon du 194ème régiment de la Wehrmacht, harcelé et encerclé depuis le 4 août, malgré le soutien de l’aviation allemande.

En hommage à la population d’Egletons, à la mémoire des combattants de la Liberté. »

Le programme complet de cette célébration parfaitement réussie  est visible sur le site anacr-corrèze. (www.anacr-correze.fr ).

Nous vous proposons quelques photos prises par notre comité lors de la cérémonie officielle au Monument aux Morts d’Egletons, cérémonie suivie dans un silence respectueux par une nombreuse assistance dont des enfants des écoles et des lycéens, très attentifs .

(rappel: cliquer sur la photo pour la voir en entier)

27 porte-drapeaux étaient présents

A droite, Jean Maison, co-président de l’ANACR Corrèze vient de saluer les porte-drapeaux

Sophie Dessus, députée, dépose une des 5 gerbes, accompagnée de 2 élèves d’Egletons

Une partie du piquet d’honneur du 126ème régiment d’infanterie de Brive

Traction avant « FFI »

De nombreux véhicules, comme cette traction avant Citroën revêtant le sigle des Forces françaises de l’Intérieur, étaient à voir pendant toute cette matinée de célébration  de la Bataille d’Egletons, 70 ans plus tard.

Comme tous les ans, de nombreux adhérents de notre comité d’Objat  assistaient à la cérémonie devant la « stèle Cariven » ce vendredi matin 15 août 2014, dont nos deux porte-drapeaux. 

En photo, madame Françoise David, fille de monsieur Jean Cariven, devant la stèle érigée à côté du pont Cardinal. (Photo faite par monsieur Peyrat le 15/08/2014.)

Monsieur Lascaux, maire d’Allassac, maître d’oeuvre de cette cérémonie, a remercié les personnalités présentes et les différents comités ANACR représentés. Il a, de plus, salué la présence dans l’assemblée de madame Faucher d’Allassac, 101 ans, décorée de la légion d’honneur (voir sur la page d’accueil dans nos archives de février 2013), de monsieur Chauza, président du comité ANACR d’Allassac qui fait partie des Résistants FTPF ayant aidé à la libération de notre département et de Françoise Cariven- David, (âgée de 3 ans à la mort de son père, Jean Cariven).

Après le dépot de quatre gerbes devant la stèle puis la minute de silence, le maire d’Allassac a fait un discours très écouté retraçant précisément le drame qui s’est déroulé le 16 août au matin au pont Cardinal, à l’endroit où nous nous trouvions. Il a expliqué le geste du sous-lieutenant FTPF de la 23-33ème Compagnie, Jean Cariven, 31 ans, qui s’est jeté sur une grenade à demi dégoupillée, épargnant ainsi la vie des gens en liesse qui étaient autour de ce pont, malgré l’heure matinale.

Monsieur Lascaux a profité du fait que nous commémorions le soixante-dixième anniversaire de ces événements pour parler plus longuement de l’action des 33 Allassacois FTPF présents dans la 23-33ème Compagnie FTPF, mais aussi dans la 235ème compagnie FTPF, (compagnie dont le détachement Jean Robert faisait partie) en ces 15 et 16 août 1944.

En effet, le 15 août vers 17h30, une bataille a  lieu à proximité du blockhaus installé par les Allemands au pont de la Bouvie et la 235ème Cie attaque et détruit un camion allemand puis part vers le pont Cardinal où se trouve un autre blockhaus. Celui-ci est rapidement pris par ce détachement de la 235ème cie, commandé par Robert Mercier.

Nous nous permettons d’ajouter une précision au récit fait par monsieur Lascaux ce vendredi 15 août 2014: Le père du maire d’Allassac ainsi qu’un autre membre de sa famille, Roger et Jacques Lascaux, étaient parmi le petit groupe de FTPF de cette compagnie à avoir vaillamment participé à ces actions en vue de libérer Brive. Monsieur Mercier en a fait le compte-rendu dans « Maquis de Corrèze » où il est rappelé qu’ il avait été gravement blessé lors de l’attaque de l’école normale de Tulle le 8 juin mais avait repris son poste à la 235ème Cie.

Monsieur Lascaux a terminé son discours en disant que les Allassacois perpétuent le devoir de mémoire en ce lieu de Brive depuis l’année 1950. Qu’ils soient remerciés de cette commémoration: « Jean Cariven, nous n’oublions pas. »

Texte inscrit sur la stèle « Ici est tombé Jean Cariven, héros de la Résistance, 1913/1944 »

Le comité ANACR d’Objat était présent à Ussac ce vendredi 8 août 2014 dès 17h30 afin de participer à la cérémonie commémorant l’enlèvement en gare de Brive, tôt le matin du 8 août 1944, du train allemand rempli de canons, de victuailles, de matériel de couchage… conduit en gare d’Ussac pour être déchargé par des Résistants FTPF .

Le détachement Jean Robert ainsi que d’autres membres incorporés dans la 235ème Compagnie FTPF ont fait partie de ces centaines de Résistants FTP de la Corrèze et de la Dordogne venus prêter main forte aux 4 cheminots de la 23/19ème compagnie FTPF: « Louis » Ladrière, « Marceau » Cavier, « Marc » Mereau, « Guy » Propiloski. 

Cette commémoration a été faite en présence d’une vingtaine de porte-drapeaux. (photos faites le 08/08/2014 par M Michel Chauffour)

Après l’écoute du chant des partisans et de la Marseillaise, monsieur le maire d’Ussac a pris la parole devant une assistance d’environ deux cents personnes dont plusieurs maires du secteur, des membres du conseil départemental de l’ANACR avec à leur  tête  monsieur Charles Thouloumond, président du comité ANACR de Brive, cheminot à la retraite, qui travaillait en gare de Brive en 1944 en tant qu’apprenti et faisait partie des cheminots résistants.

 Une jeune fille d’Ussac a fait lecture d’un texte rappelant le déroulement de l’opération d’envergure qu’a été la récupération de ces canons allemands.

Un dépot de gerbes a été fait devant la stèle commémorative (voir article précédent sur ce site pour lire le texte gravé sur une plaque à cet emplacement) par les maires d’Ussac et  de Brive, encadrant un ancien résistant cheminot habitant Ussac, Serge Rougier.