Auguste Célérier dit Jacques 1911/1991

Discours écrit par le bureau ANACR du comité d’Objat de 1991 et lu aux obsèques de leur camarade Jacques Célérier, au cimetière de Saint-Solve (19) le 12 juillet 1991, par le président fondateur du comité ANACR-Objat, Jo Guérin.

« Notre ami Jacques nous a quittés. En cette douloureuse circonstance, ses camarades, ses amis de l’ANACR, éprouvent une peine immense.

Lui qui avait lutté sa vie durant pour la liberté de l’Homme,

Lui qui avait surmonté tant de difficultés inhérentes au statut d’ouvrier revendiqué, qu’il avait su être dès sa jeunesse, qu’il avait su rester à l’automne de sa vie,

Lui que les internements, les camps de déportation subis avec ce que cela comprenait de privations de toutes sortes n’avaient pas détruits,

 La cruelle maladie est venue et a eu raison de son courage et de sa volonté.

Né à Arnac-Pompadour le 14 juillet 1911, dernier enfant d’une famille nombreuse, Auguste Célérier, Jacques pour nous tous, entre dès l’âge de 13 ans comme apprenti-coiffeur. A 18 ans il part à Paris pour travailler dans une coopérative de coiffure. Là, ses dispositions naturelles pour l’organisation et son dévouement à la classe ouvrière, le font tout naturellement aller vers le syndicalisme où il peut donner sa pleine mesure et défendre son idéal de l’Homme libre.

En 1938, il épouse Germaine qui sera sa compagne pour la vie. Ils sont tous les deux conseillers municipaux à Puteaux.

Hélas arrive 1939 et la guerre. Jacques part rejoindre son régiment en Afrique.

 Démobilisé en 1940, il s’engage dès 1941 dans la lutte contre l’occupant. Il dirige le secteur de la proche banlieue puis l’ouest de Paris, où il peut à nouveau déployer ses qualités d’organisateur en créant un puissant mouvement de Résistance dans les usines de Haut de Seine.

Arrêté en 1942, * condamné à 5 ans d’emprisonnement, il connaît d’abord l’internement en France avant d’être déporté en Allemagne au camp d’extermination de Dachau.

De retour en France après sa libération en mai 1945, Jacques reprend son activité professionnelle.

Dans les années 1960, il fait construire une maison à Saint-Solve (19) où il continue d’exercer la coiffure.

Tout naturellement son besoin de communication, son sens du devoir envers ses amis et camarades de la Résistance, lui font prendre des responsabilités au sein de notre mouvement et au comité d’Objat de l’ANACR où jusqu’au dernier moment il a donné le meilleur de lui-même avec un total désintéressement.

Titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre avec palmes et de nombreuses autres distinctions, il avait obtenu en 1990 sa nomination au grade de chevalier dans l’ordre national de la légion d’honneur.

Jacques, tu es parti, mais ton exemple nous reste. Tes camarades de l’ANACR te resteront fidèles. Dors en paix, nous faisons le serment de rester unis et vigilants comme tu le souhaitais. »

Après le discours de Pierre Guérin, alias Jo, sont intervenus:

  • monsieur le colonel Gayerie, président de la section de la Corrèze de la société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur.
  • Madame Dominique Grador, secrétaire départemental du Parti Communiste, membre du bureau national du PCF.
  • Monsieur Roger Gouffault président départemental de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants Patriotes, membre du bureau National.

Monsieur Célérier a été détenu à la prison d’Eysses en 1942. Sur le registre, dans la colonne du départ d’ Eysses, on voit la mention « livré aux Allemands », Dachau. Là, on le trouve avec le matricule 73233 et à la dernière colonne du tableau, on lit qu’il a été libéré le 30/04/1945/ Allach.

Une anecdote que nous a raconté le neveu d’Auguste Célérier, Jean Claude Yardin, âgé de 5 ans lorsque son oncle a été fait prisonnier: monsieur Célérier  était par tradition familiale le premier coiffeur à couper les cheveux de ses neveux. Ce qui fait que la maman de JC Yardin a décidé que, bon gré mal gré, celui-ci attendrait le retour de son oncle pour sa première coupe au bol. Ce n’était pas très facile d’être un garçon aux longs cheveux bouclés à l’école primaire dans ces années-là! Après tant de  mois d’attente, quelle joie, quel soulagement et quel souvenir inoubliable de retrouver son oncle 3 ans plus tard.

 

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Disparition du dernier Résistant du comité ANACR secteur d’Objat

Le comité ANACR secteur d’Objat déplore la disparition du dernier Résistant adhérent, Henri Gounet alias Ledur, le vendredi 31 juillet 2020 dans sa 94 ème année.

Henri Gounet.

A sa gauche, Gerhard Leo.

Derrière eux, André Merat lors de la venue de « Rescapé » en France. (voir archives du 11/11/2017)

Le jour de son enterrement, devant le monument aux morts de Vignols, André Faure à ses côtés, Bernard Delaunay a lu un discours relatant la période de Résistance d’Henri Gounet et celle de son engagement au sein du comité local du secteur d’Objat comme du comité départemental. Il nous a permis de le transcrire ci-dessous:

« Au nom de la direction départementale de la Corrèze , de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (l’ANACR), nous nous devons de rendre un dernier hommage à notre regretté vice-Président Henri Gounet.

En 1942, à l’âge de 15 ans, Henri était lycéen. Orphelin de père, sa mère travaillant à Paris, il était interne au lycée, souvent tiraillé par la faim en cette période de restrictions imposées par le régime de Vichy au service de l’occupant nazi. Comme  il avait demandé à partir travailler,  son grand-père l’avait placé comme valet de ferme sur la commune de Lascaux et c’est ce qui a déterminé ses choix de grand adolescent, car cette ferme accueillante apportait son aide aux Maquis alors en cours de formation : il a d’abord porté le ravitaillement et le courrier personnel de certains maquisards à un point de rencontre dans les bois voisins , puis à la fin de 1943, il a participé comme guetteur à des sabotages et des coups de main, tout en continuant à travailler à la ferme.

Quand, au printemps de 1944, la division Brehmer a lancé ses opérations de répression des Maquis en Basse-Corrèze, on lui a conseillé de partir se cacher avec des maquisards qui faisaient partie du détachement Jean Robert, dont le chef était Pierre Guérin alias « Jo » dans la clandestinité. Ce détachement appartenait à la 23.5 eme Compagnie des Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) du sous-secteur B de Basse-Corrèze. Les attestations de ses chefs montrent que sous le pseudonyme de « Ledur », Henri a participé de façon permanente jusqu’à la Libération, à toutes les opérations de Résistance demandées, comme la récupération d’armes, le transport de munitions, les attaques de convois allemands avec embuscades sur les axes routiers, les sabotages ferroviaires répétés sur la ligne Paris-Toulouse entre Vigeois et Brive, puis l’aide à la libération de Brive et de Tulle en août 1944.

Après la libération de la Corrèze, malgré son jeune âge et sa reconnaissance comme soutien de famille, il est rattaché au 21eme bataillon des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) sous les ordres de Michel Baluze, alias « Mammouth » et participe à la campagne de la Pointe de Grave dans la zone de Port-Richard. Mais lorsqu’il est question d’aller poursuivre les Allemands jusqu’en Alsace et au-delà, Michel Baluze lui conseille de rentrer en Corrèze avec lui et Baptiste Touron entre autres, dont nous saluons aussi la mémoire. Il est démobilisé à 17 ans le 12 décembre 1944.

Quand il a été à la retraite, Monsieur Célerier de Saint-Solve, ancien Déporté, et le commandant Jo Guérin lui ont demandé de s’investir un peu plus dans le comité ANACR du secteur d’Objat en assurant le secrétariat. A ce titre, il a été l’initiateur  de la 1ere exposition sur la Résistance dans ce secteur en 1992, exposition pour laquelle il n’hésitait pas à se déplacer au musée de la Résistance à Tulle pour emprunter ou photocopier des documents , et qui a été présentée et commentée aux enfants des écoles , car il accompagnait régulièrement Jo Guérin dans les écoles et collèges pour accomplir ce qu’il considérait comme un devoir de Mémoire à transmettre aux jeunes générations.

Il a aussi tenu à mener à bien la création et la pose de la stèle des Marians en 2002 et a demandé aux Amis de la Résistance , de réaliser à cette occasion une exposition centrée sur le groupe Jean Robert.

A l’ANACR-Corrèze, il était un des derniers Résistants membre du Conseil départemental où il représentait assidûment son comité du secteur d’Objat, jusqu’à ce que ses problèmes de santé le lui interdisent, mais il m’avait demandé de rester en contact avec lui par internet pour le tenir informé de l’activité du comité départemental. Je lui suis reconnaissant de m’avoir prodigué des conseils bienveillants pour éviter certains « pièges » dans l’exercice de notre travail de Mémoire et d’Histoire de la Résistance. Lors de nos réunions, sa rigueur intellectuelle lui faisait parfois comme on dit « mettre les pieds dans le plat » pour revenir à l’essentiel, dès qu’il sentait que l’on s’écartait un peu des valeurs de fraternité et de solidarité qui devaient nous animer, à l’image de celles du Conseil National de la Résistance. Cela ne plaisait pas à certains, mais sa parole portait et nous étions « complices » pour maintenir le cap fixé par nos statuts dans l’esprit de la Résistance. 

Il avait participé avec enthousiasme aux trois journées de travaux de notre congrès national de Brive en 2014, et après le décès de notre co-président départemental Jean Maison en 2016, s’il avait décliné, pour raisons de santé, une proposition de prendre sa succession, il avait accepté une vice-présidence pour me représenter en cas de nécessité sur le secteur de la Basse-Corrèze.

Résistant authentique, titulaire de la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 avec barrette « Libération », il faisait partie de ces Résistants que l’Etat n’a pas su ou voulu honorer à la hauteur de leurs  mérites comme le demandait l’ANACR , mais qui comme lui  ne demandaient rien : il avait disait-il « fait son devoir, un point c’est tout » ! 

Avec la disparition d’Henri, une partie de la Mémoire de la Résistance corrézienne s’éteint, mais pas la flamme qu’il avait soigneusement entretenue auprès de nous. Il nous laisse une trace indélébile :  nous n’oublierons pas son attachement à l’honnêteté, à la sincérité des témoignages, son intransigeance face aux déformations de la vérité historique,…  nous sommes aujourd’hui les héritiers de ses convictions  et  sa mémoire nous engage  à les transmettre le plus fidèlement possible« .

 

Ses mois de Résistance comptant, il n’a fait que peu de service militaire en 1947.

 

 

 

Il entretenait tous les ans la stèle des Marians et un an après l’inauguration de 2002, il avait décidé de planter autour de la pierre d’ardoise du buis et du muguet (Le muguet en hommage à madame Roulet qui avait fait de même autour de la stèle de Mario).

Le 8 mai 2013, il rappellle la tragique histoire de Mario devant la « stèle de Mario » dans le Vaysse, commune de Vignols, avant de se rendre au monument aux morts.

 En 2017, le 27 mai, journée nationale de la Résistance, il répond aux questions  d’écoliers.

 

 

 

 

 

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Cecile Rol-Tanguy

Cécile Rol-Tanguy est décédée à l’âge de 101 ans ce vendredi 8 mai 2020, jour du 75ème anniversaire de la capitulation allemande amorçant la fin de la seconde guerre mondiale. Elle était née le 10 avril 1919 à Royan.

Elle était présidente du bureau national de l’ANACR. Elle avait naturellement participé activement au congrés national de l’ANACR à Brive en 2014.(voir les 3 jours du congrés en photo en allant sur la page d’accueil et en cliquant sur « archives » puis octobre 2014), toujours présente à la tribune au côté des trois autres présidents du bureau national, Louis Cortot, décédé en 2017, Henriette Dubois, décédée en 2018 et Pierre Martin.

Dans le car numéro 7, affrété pour nous conduire à la cérémonie d’hommage aux martyrs de Tulle, (cliquer ici pour plus de précisions), elle a longuement discuté avec Henri Gounet, résistant, membre du bureau du comité anacr secteur d’Objat. En tendant l’oreille, nous les avons entendus parler du congrés bien sûr, de la symbolique de ce déplacement à Tulle mais aussi de leurs différents engagements dès leur grande jeunesse tant syndical à la CGT que politique au parti communiste français et dans la Résistance, à 20 ans pour l’une, à 17 ans pour l’autre. Elle estimait qu’il était de son devoir de continuer jusqu’au bout auprès des Amis de la Résistance, afin que perdure ce devoir de mémoire.

Quelques photos de Cécile Rol-Tanguy au congrés national ANACR de Brive:

Dans le car entre Brive et Tulle en route pour le « Champ des Martyrs », Cécile Rol-Tanguy et Henri Gounet.

A Tulle, lors du discours du ministre des Anciens Combattants, Mme Rol-Tanguy assise devant Louis Cortot et à côté de notre président anacr objat en 2014, Claude Gauthier.

De gauche à droite: en 2014, écoutant le discours du maire de Brive, Cécile Rol-Tanguy, Louis Cortot, Jean Maison, notre président ANACR Corrèze, Henriette Dubois.

Cécile Rol-Tanguy a laissé aux « petites mains » qui ont participé au bon déroulement de ce congrés de Brive, le souvenir d’une personne de 95 ans affable, disponible, attentive et très alerte. Au revoir madame Rol- Tanguy. Merci pour tout.

Nous vous conseillons d’aller sur le site de l’ANACR-Corrèze pour lire l’article retraçant la vie militante de Cécile Rol Tanguy…ou sur le site officiel national de l’ANACR, bien sûr.

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Roger Jean Lescure alias Charlie

Roger Lescure faisait partie des premiers adhérents du comité ANACR secteur d’Objat. Si nous avons beaucoup parlé avec lui de sa passion pour la photographie et pour les randonnées pédestres, au cours desquelles il a constitué, au fil des ans, une magnifique collection de photographies de fleurs de nos montagnes françaises, nous avons le regret de ne pas avoir eu le temps d’enregistrer son témoignage de Résistant.

Roger Jean Lescure est né le 3 mai 1923 à Vignols.  Il a fait partie des jeunes hommes concernés par les Chantiers de jeunesse mis en place par le gouvernement de Vichy après l’armistice de 1940.

Incorporé le 1e juillet 1943 à Theix (Puy de Dôme ), il s‘en évade en janvier 1944 à l’occasion d’une permission, puis rejoint le maquis. Le ministère des Armées signale dans un document prêté par sa fille, qu’il « a quitté le groupement en absence illégale en février 1944″. Il a  dû se cacher pour ne pas être arrêté par la police et envoyé en Allemagne, son père ayant reçu un courrier précisant: «  Le ministre secrétaire d’Etat à la Production industrielle et aux communications,secrétaire d’état au travail par intérim, a décidé que les jeunes des Chantiers de jeunesse en absence illégale, soit qu’ils n’aient rejoint à l’appel de leur contingent, soit qu’ils aient indûment quitté les chantiers sous quelque prétexte que ce soit, seront immédiatement envoyés en Allemagne… »  

Au début, Roger Lescure s’est caché dans une cabane de vigne appartenant à sa famille, puis il est entré sous le nom de Charlie dans la 235e compagnie FTPF en février 1944, sous les ordres de Pierre Guérin. Il participe à de nombreuses actions et coups de main pour la libération de la Corrèze, en particulier la bataille de Tulle ( juin 44), la libération de Brive ( 15 août) et la bataille d’Egletons ( août de la même année ). Puis il suit cette compagnie à la Pointe de Grave en septembre du côté de Port Richard. [ Une précision: sur les documents, nous trouvons son nom de code écrit « Charlie » ou « Charly »]

Ensuite, comme Baptiste Touron et Henri Gounet de cette même compagnie, il fait le choix de rentrer en Corrèze où il est démobilisé le 20-12-1944, date à laquelle il a été mis en congé provisoire. (voir document ci-dessous).

Roger Lescure a été une cheville ouvrière très active pour la fabrication et  l’installation de la stèle de la Garédie en 1986. (cliquer ici pour plus de précisions)

Sur cette photo, prise par sa fille le jour de l’inauguration de la stèle de la Garédie, nous voyons Monsieur Dupuy tenant à la main son discours inaugural, Roger Lescure à ses côtés. Puis nous voyons Julien Brunerie, autre Vignolais aux côtés du commandant Jo, Pierre Guérin.

Roger Lescure est décédé le 10 janvier 2004.

(Photos et documents fournis par Mr et Mme Moral.)

 

 

 

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Baptiste Chadal dit Fernand

Un lecteur assidu des articles stockés dans le dossier « archives » de notre site s’étonne de n’en trouver aucun parlant de Fernand Chadal, Résistant de « la première heure », dès novembre 1940.

Pourtant les Anciens Combattants Résistants de notre comité, qui connaissaient Monsieur Chadal, avaient trouvé de la documentation le concernant au musée départemental de la Résistance, (musée qui existait alors à Tulle dans les années 1990), quand ils avaient préparé leur première exposition sur le secteur d’Objat, exposition qui nous a énormément servis lorsque nous avons décidé de faire une brochure sur l’histoire du détachement Jean Robert dans le Vaysse.

Voici le témoignage écrit de monsieur Chadal, conservé dans ce musée, dont un extrait peut se lire aussi dans « Maquis de Corrèze », et ce dès la première parution de ce livre très documenté… si vous avez la chance d’en posséder un exemplaire.

Novembre 1940, Fernand Chadal, 25 ans, employé de commerce,  est  arrêté à Tulle par la police spéciale, coupable d’avoir distribué des tracts reprenant l’appel de juillet 1940, de Maurice Thorez et Jacques Duclos, à boycoter le gouvernement Pétain et à résister à l’ennemi.

Il est condamné à 3 ans de prison , 10 ans d’interdiction de vote et récolte d’une amende: 900F réclamés en 1941, 2874F en 1942! 

 

 

 

Une lettre du sous-préfet de Brive est envoyée au maire de Vignols afin que Fernand Chadal soit rayé des listes électorales de cette commune .

Une demande de renseignements,  » tenant lieu de Certificat de solvabilté », est  envoyée à la mairie, un an plus tard, émanant de la perception de Limoges. Le 18 juillet 1942, le maire y répond que Baptiste Chadal était « né dans la commune, mais n’ y travaillait pas, serait actuellement en prison, n’a plus ses parents » avec la mention « néant » en face de la rubrique valeur des meubles saisissables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux élections municipales de 1946, nous trouvons dans la liste des nouveaux conseillers municipaux, le nom de  Fernand Chadal. (voir document dans l’article sur les conseils municipaux mis en ligne en novembre 2016( cliquer sur  « accueil » puis « archives » et « nov 2016 »).

Si vous avez en votre possession d’autres documents parlant de M Chadal, contactez-nous, nous complèterons cet article avec plaisir.

  • rajout juin 2021: en cherchant trace de la détention d’un Résistant membre du comité ANACR d’Objat, Auguste Célérier, nous avons trouvé dans le registre de la prison d’Eysses, sous le numéro d’écrou 528, un Jean Chadal, né en Corrèze en 1915, employé de commerce, arrivé le 11/03/1942 et libéré le /11/1943. Pour nous, il s’agit de Fernand Chadal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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