4 août 1944, le Vigeant, Vienne

En traversant le bourg de Le Vigeant, dans la Vienne, non loin de l’Isle Jourdain, votre attention se porte sur un emplacement aménagé à côté du cimetière de ce village où se trouve un mémorial sur lequel est écrit « Ici sont tombés nos martyrs ». Une colonne de SS de la Wehmacht, accompagnée de miliciens, est venue incendier le bourg du Vigeant l’après-midi du 4 août 1944.

Ci-dessous une photo prise de la plaque explicative installée à proximité:

Accrochée au mur, une plaque avec les noms de 40 victimes de ce massacre:

Dans la colonne de gauche, nous y voyons le nom d’une petite fille de 14 mois, Renée Pérot. De quel « crime » pouvait elle être coupable? Dans celle de droite, nous ne pouvons que constater que le premier FFI n’avait que 18 ans et le plus vieux 26.

A la sortie du bourg, en direction de l’Isle Jourdain, vous passez aussi à côté d’une stèle portant l’inscription « Ici sont morts pour la france 5 FFI ».

Pour en savoir plus sur ce massacre et l’incendie du village, voir des photos prises peu après sur le site de la mairie du Vigeant. Pour en savoir plus sur les victimes de ces atrocités, voir le site du Maitron.

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2014; 2024

En octobre 2014, l’ANACR Corrèze a eu le privilège de participer activement, salle des trois provinces à Brive, au congrès national de l’ANACR.

A cette occasion, une carte postale a été éditée. Voir ci-dessous:

On constate que le congrès a commencé le 10/10/2014 à 9h, tampon de la Poste faisant foi! 

Sur cette carte postale, on voit Germain Auboiroux et Edmond Michelet, pionniers de la Résistance dès 1940, Résistants- Déportés. Le timbre rappelle le souvenir des 99 pendus de Tulle le 9 juin 1944.

Pour en savoir plus sur la tenue du congrès de 2014, chercher le terme « archives » à droite de la page d’accueil et chercher 10, 11, 12 octobre 2014 pour voir quelques photos de ces trois jours intenses et enrichissants.

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communiqué du bureau national de l’ANACR

Pour clore l’année 2023, nous vous mettons ci-dessous le communiqué du bureau  national de l’ANACR, intitulé : POUR UNE PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT                                                                                                                                                                      » Le 7 octobre, la meurtrière attaque menée par le Hamas contre des camps militaires et des kibboutz du sud d’Israël, y tuant des militaires et y assassinant – parfois de manière particulièrement barbare – des centaines de civils, hommes, femmes, enfants et vieillards, et en prenant en nombre des otages, a initié le dernier épisode d’un conflit vieux de plusieurs décennies.

Il y a 75 ans, dans la Palestine peuplée selon les appellations d’alors de 66% d’Arabes et de 34 % de Juifs, l’ONU décida le 29 novembre 1947 d’y créer un Etat juif (sur 47% du territoire), un Etat arabe (45,53%) et une zone internationale autour de Jérusalem. Les organisations juives acceptèrent le plan et proclamèrent la naissance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, les Palestiniens et les Pays arabes le refusèrent et entrèrent en guerre contre Israël ; lequel, sa supériorité militaire tactique et technologique lui ayant donné la victoire, prit le contrôle de… 77% du territoire de la Palestine ! L’Etat arabe palestinien ne vit pas le jour…

Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens furent chassés alors de leurs terres et de leurs maisons, notamment par des massacres et la crainte qu’ils inspirèrent, et allèrent s’entasser dans des camps de réfugiés à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban, en Syrie. Où viendront les rejoindre en 1967 ceux qui, parallèlement à celle du Sinaï égyptien jusqu’aux rives du canal de Suez, et à celle du Golan syrien, fuiront, à l’issue de la «Guerre des Six jours», l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza par les forces israéliennes, militairement victorieuses ; comme elles le furent toujours depuis 1948 et jusqu’à aujourd’hui dans tous les conflits opposant Israël aux Pays arabes et aux organisations nationalistes palestiniennes.

Comme cela avait déjà été le cas en 1956, quand, se joignant aux agresseurs britanniques et français contre l’Egypte venant de nationaliser le canal de Suez, Tsahal, l’Armée d’Israël, en avait à travers le Sinaï atteint les rives, ne stoppant sa participation à l’agression que sous la pression conjointe américano-soviétique. Comme ce sera le cas à nouveau en octobre 1973, à l’issue de la Guerre dite «du Kippour» après qu’une contre-offensive ayant permis à nouveau à Tsahal de franchir le canal de Suez, celle-ci ne dut s’arrêter que sous la pression américaine, à… 101km de la capitale égyptienne, le Caire ! Sur le Golan, l’arrêt de la contre-offensive de Tsahal, à… 40 km de Damas, la capitale syrienne, fut imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Et, en juin 1982, dans la continuité de son opération «Paix en Galilée» l’ayant conduit à pénétrer au sud du Liban, Tsahal poursuivit son invasion, entrant dans Beyrouth, la capitale libanaise, y couvrant un massacre par ses alliés des milices chrétiennes de milliers de réfugiés palestiniens dans les Camps de Sabra et Chatila ; Tsahal ne rapatriera en Israël l’essentiel de ses troupes qu’en 1984, certaines restant d’ailleurs au Liban-sud jusqu’en 2000.

Depuis 75 ans en effet, au-delà de diatribes hystériques heureusement impuissantes émanant de Palestiniens ayant appelé à «jeter les Juifs à la mer», diatribes que les dirigeants israéliens et leurs soutiens y compris médiatiques ne manquent jamais de rappeler pour justifier les opérations militaires menées par Israël, le problème n’a jamais été celui – plus que virtuel, inatteignable au vu des rapports de force et des réalités stratégiques – de la destruction d’Israël. Mais au contraire, celui qui est récurrent et très concret, est la non-construction de l’Etat palestinien pourtant prévu par l’ONU, que la colonisation israélienne de toute la Cisjordanie, qui se poursuit – certains ambitionnant de pousser les Palestiniens au-delà du Jourdain ou dans le Sinaï – empêche d’être mis en place. Ce qui s’oppose à la solution à deux Etats, Israël et Palestine, et ne peut que générer à terme de nouveaux conflits, de nouveaux drames comme celui que nous connaissons actuellement.

Notre condamnation des crimes barbares commis dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023 sur des civils israéliens par des terroristes du Hamas en motocyclettes, parapentes et 4x4Toyota, qui firent plus de 1200 victimes, ainsi que des tirs à l’aveugle de roquettes sur les villes israéliennes, est totale. Comme est totale notre condamnation des crimes de masse commis depuis près de deux mois par les unités régulières de Tsahal dotées de blindés lourds Merkava, de canons automoteurs de 155 à 203mm, d’avions F15 et F16, de corvettes et frégates Saar, qui ont déjà broyé indistinctement sous leurs bombes, missiles et obus plusieurs dizaines de milliers de civils Palestiniens de la Bande de Gaza, hommes, femmes, vieillards, enfants et bébés, tués ou gravement blessés, en ravageant des dizaines de milliers d’habitations civiles, d’équipements sanitaires, scolaires, culturels, énergétiques, d’approvisionnement alimentaire…                                                                      

Comme nous condamnons aussi les crimes commis contre les civils palestiniens de Cisjordanie depuis plusieurs décennies, et jusqu’à aujourd’hui de manière renforcée à la faveur des événements de Gaza, par Tsahal et ses supplétifs colons, lesquels – fut-ce en utilisant leurs propres enfants comme «boucliers humains» pour couvrir leur prédation colonisatrice – ne sauraient prétendre par là-même au statut de «civils» dans les territoires occupés illégalement par Israël en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, afin de continuer à y voler les maisons et les terres des Palestiniens, en en faisant de nouveaux réfugiés ; ce qui, si cela se poursuivait, ne pourra que susciter à terme une nouvelle «intifada».

Notre pays, la France, patrie des Droits de l’homme, doit tout faire pour arrêter le massacre des populations civiles, pour que les criminels de guerre, qu’ils soient palestiniens ou israéliens, soient arrêtés et déférés devant la Justice internationale compétente, afin d’y être sanctionnés de façon conséquente. Ce qui implique aussi que notre pays ne saurait s’aligner de manière unilatérale comme trop souvent sur les discours médiatiquement hégémoniques mettant en avant le seul droit d’Israël à se défendre pour assurer son existence nationale, en occultant pour ce faire le droit des Palestiniens à faire de même pour assurer la leur dans un Etat dont la co-légitimité a été, conjointement à celle d’Israël, affirmée par l’ONU dès 1947 et dont la concrétisation reste à imposer ; ce à quoi notre pays, membre permanent du Conseil de sécurité, se doit de contribuer à ce qu’elle le soit au plus tôt. Ce qui implique en premier lieu un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, permettant de plus le ravitaillement alimentaire et sanitaire d’urgence de sa population martyre. 

Réaffirmons en cette fin 2023 qu’une Paix – juste – au Proche-Orient ne peut, pour être durable, que passer par la création de l’Etat Palestinien à côté de celui d’Israël, les frontières des deux Etats étant reconnues et garanties internationalement. Elle est une exigence des peuples !

L’ANACR Le 7 décembre 2023″

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Monique Orlianges-Touron

Monique Touron est décédée le 23 mai 2023. Elle a été trésorière du comité ANACR-secteur d’Objat depuis le décès de Baptiste Touron, son mari et de Fifi Sage, trésorier du comité depuis sa création jusqu’en 2020,.

Le comité a tellement de souvenirs intenses partagés avec elle.

Elle se dévouait énormément pour notre association. Un exemple: elle a offert  à notre comité, afin de nous aider à organiser une exposition, un tableau peint par elle sur un coin du Vaysse, ce bois où s’était réfugié le groupe FTPF Jean Robert , Lorsque nous avions recueilli le témoignage, en 2002, de Baptiste, alias Michel dans la Résistance, elle avait complété celui-ci avec une anecdote touchante (cliquer ici et ici pour retrouver des extraits de ce témoignage mis sur notre site).

Elle nous avait aussi permis de mettre sur ce site des photos prises en mai 1945 à Objat pour fêter la fin de la seconde guerre mondiale.

Lors du décès d’Yvette David-Charbonnel, alias Annie, elle nous avait transmis le message lu par elle au cimetière racontant des faits de Résistance. (cliquer ici pour le redécouvrir).

Elle avait écrit une nouvelle racontant la vie d’une jeune fille à Paris entre 1939 et 1945 et nous en avait fourni un exemplaire pour publier sur ce site. (Vous pouvez trouver ce texte  en cliquant sur « archives » à droite de la page d’accueil puis en sélectionnant le mois de décembre 2020.)

Elle était de toutes les cérémonies patriotiques de notre secteur: à La Garédie, au Monument aux Morts d’Objat…

Monique, tu resteras dans nos mémoires au côté de Baptiste, vaillant Résistant Corrézien, ton compagnon tant regretté.

 

 

 

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Extraits du CR de l’AG ANACR- Objat le 27/02/2022

Voici des extraits des rapports des co-présidents et du secrétaire. Ces trois rapports, accompagnés du rapport financier, ont été commentés et suivis d’ échanges nombreux, variés et très documentés entre les différentes personnes présentes.

  • Christine GAUTHIER-BRAVARD – Coprésidente

Mesdames, Messieurs, chers camarades, chers amis, Enfin, cette année 2022 nous permet d’être au rendez-vous à une date fidèle instaurée par nos aînés, le dernier dimanche du mois de février ! Merci à vous d’être là, auprès de nous. Merci, cher Philippe de nous accueillir ici, dans ce bel Hôtel de Ville d’Objat. Merci à M. Bourdelle, représentant le Comité ANACR de Brive et à François Bretin, président du comité d’Argentat. Merci à Françoise David Présidente du comité d’Allassac.

Ces derniers jours, nous sommes atterrés face aux informations concernant l’autre bout de l’Europe, l’Est de notre continent, c’est loin mais si près. 2228 kms nous séparent de Kiev, capitale de l’Ukraine. Trois fois rien pour des missiles comme le laisserait envisager le dictateur Vladimir Poutine. S’il advient le pire, que deviendra le programme du Conseil National de la Résistance déjà fortement endommagé ? Que deviendront nos acquis sociaux déjà si bafoués ? Où sont les Jours Heureux, de nos parents, de nos grands-parents ? Qui en parle encore ? Qui s’en souvient ? Je cite Denis Diderot, philosophe, encyclopédiste du siècle des Lumières, et autres (1713-1784) « L’histoire ne nous fournit que des exemples de paix violées, de guerres injustes et cruelles, de champs dévastés, de villes réduites en cendres. »

Néanmoins, l’ANACR continue son travail de rencontres et d’information comme son devoir de mémoire. Nous devons nous serrer les coudes, aujourd’hui particulièrement. Malgré les confinements à répétition, l’année 2021 fut riche de rencontres dont 12 sorties aux cérémonies traditionnelles et le forum des associations en septembre au parc d’Objat.

-Du 27 au 29 octobre, deux représentants du conseil départemental, les maires de Masseret et de Chauffour-sur-Vel, plus 11 représentants des associations patriotiques dont l’ANACR en ma personne, étaient invités par le département de la Moselle, ainsi que les délégués de 47 autres départements, en remerciements à l’accueil des réfugiés lorrains à partir de 1939. Notre devoir de mémoire de cette période consiste à retrouver les noms et lieux où les Mosellans se sont abrités. Dans notre secteur, on m’a rapporté Allassac et Vigeois. Nous espérons en découvrir d’autres et pour cela, il nous faudra votre aide, à vous Amis ainsi qu’à vous les élus.

– Le 12 novembre, salle Paul Comby des Fombiardes d’Orgnac sur Vézère, M. Georges Sentis, président de l’ANACR 66, historien, donnait une conférence suivie par une trentaine de personnes sur une étape méconnue de ce processus d’exclusion des « indésirables » fut, en 1941 et 1942, la « déportation » dans le Sud algérien de 1.500 « indésirables » étrangers (républicains espagnols et anciens brigadistes internationaux originaires d’Europe centrale et orientale) et de 500 « indésirables » français dont trois Corréziens Joseph Biaugeaud, Jean Goudoux, député de 1946 à1958, et Jean-Baptiste Soulier.

– Nous avons perdu une amie en 2021, une fidèle aux cérémonies, Jeanine Marty d’Orgnac. Son beau-père avait été arrêté par la tristement célèbre division Brehmer : il reviendra dans son foyer de Mialet pour y décéder 3 mois plus tard des suites des maltraitances endurées. Fidèle, Jeanine n’omettait jamais une cérémonie.

– Autre mauvaise nouvelle, le décès de Mme Maury Marie-Antoinette,de Voutezac, Marinette pour ceux qui la connaissaient, la maman de notre ancien coprésident Serge Maury.

-Ce 15 février, André Raeymackers, 73 ans, porte-drapeau de l’AMMAC 19, Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants de Corrèze « les pompons rouges », nous quittait. Comme un seul homme, une chaîne de solidarité s’est créée à l’annonce de son décès. A ce propos, Jean-Paul Faye, président de l’ANOPEX et son ami écrit « UNIS COMME A BORD ». Notre trésorier-adjoint, Thomas Laval nous parlera du concours de la Résistance ainsi que de son association Jadis Animations.

Merci au Conseil Départemental pour sa distribution de coupe-vent et de masques bleu-blanc-rouge aux porte-drapeaux de l’ANACR Corrèze. Merci à Philippe Bravard pour sa démarche. A vous toutes et tous, nous souhaitons une année brillante et sereine. 

A.N.A.C.R.  Alerte ! L’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (A.N.A.C.R) de la Corrèze réunie en congrès le 17 octobre 2021 à Argentat-sur-Dordogne, souhaite informer la population de ses inquiétudes concernant la situation actuelle qui n’est pas sans rappeler celle des années 1920-1930, avec la montée des fascismes et du nazisme en Europe. La société française était alors elle-même traversée par ces idéologies criminelles, jugées néanmoins « fréquentables » jusque dans les sphères gouvernementales des lendemains du « Front Populaires » de 1938 à 1940. On sait à quel désastre cela nous a conduits avec Pétain de 1940 à 1944.

L’A.N.A.C.R. dénonce et condamne les propos xénophobes, racistes et négationnistes vus et entendus ces dernières semaines sur différents médias, le complotisme et le mensonge se répandant aussi impunément sur les réseaux sociaux. Elle s’inquiète, dans la période pré-électorale que nous vivons, de l’écho de ces propos, souvent contradictoires, qui divisent un peu plus les citoyens-électeurs, jetant le doute dans leur esprit, les conduisant souvent à renforcer les rangs de l’abstention, gangrène du droit de vote, ou appelant à la violence. Elle met en garde contre la banalisation de ces propos, qui remet en cause de façon insidieuse les principes de base de notre république : suffrage universel, laïcité, justice et protection sociales, tolérance et respect des droits humains.

  • Yves PONTHIER – Coprésident 

Notre Assemblée générale 2021 a été reportée le 13 juin 2021 en raison de la crise sanitaire. Mais nous avons maintenu notre participation aux cérémonies habituelles, en comité restreint au Pont-Laveyras, à La Garédie, au Saillant, à Orgnac, Vignols, St-Solve, Objat, Tulle, en février, avril, mai, juin, et sur les stèles. Nos porte-drapeaux ont toujours été présents. Nous restons fidèles à nos engagements vis à vis des communes qui nous soutiennent et auxquelles nous renouvelons nos remerciements. Nous répondons à leurs demandes d’interventions (exposition, randonnée commentée) qui devraient reprendre cette année : Saint-Solve, Vignols et Orgnac en attente depuis 2019 devraient être prioritaires.

La conférence organisée le 12/11/2021 par la municipalité d’Orgnac et initiée par Christine Gauthier-Bravard et Philippe Bravard a obtenu un vif succès. Mr Georges Sentis, professeur honoraire de l’université de Lille a évoqué « la déportation des indésirables français et étrangers dans les camps d’Algérie de 1941 à 1944, via Port-Vendres ». Nous poursuivons donc la tâche entreprise avec les instances départementales de l’A.N.A.C.R. qui participent à la rédaction des bulletins et réagissent en fonction de l’actualité, comme par le communiqué rédigé le 14/12/2021, après l’ignoble profanation qui a sali un mur du Mont-Valérien.

Trois membres de notre bureau participent aux réunions du Conseil départemental. Le 30 octobre, Christine Gauthier-Bravard a été élue vice-présidente.

Un moment fort de cette année écoulée a été le Congrès départemental d’Argentat du 17 octobre qui a regroupé une centaine de participant.e.s, 17 porte-drapeaux. C’est François BRETIN, ici présent, président du Comité d’Argentat, qui a ouvert la séance en nous souhaitant la bienvenue. La résolution finale, votée à l’unanimité, a fixé les objectifs suivants :

  • Défense des intérêts moraux et matériels des résistant.e.s et de leurs ayants-droits.
  • Défense des valeurs humanistes et progressistes du C.N.R. (programme de 1944 « des jours heureux » toujours exemplaire pour nos élus (es) Démocrates.
  • Eveil des consciences de nos concitoyen.e.s pour le rappel de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, dans le cadre du concours de la Résistance et de la Déportation, dont je vous relis le sujet 2021-2022 : «A l’aide de vos lectures, de témoignages des résistants et de leurs familles vous évoquerez comment les Corrèzien.ne.s ont vécu la fin de la guerre en 1944 et 1945 : actions de résistants contre l’occupant et les collaborateurs, traque des résistants par les forces dites du «maintien de l’ordre» et de leurs crimes contre les populations civiles. Vous pourrez aussi choisir d’illustrer l’importance du rôle des femmes dans leur participation et leur soutien à la Résistance, éventuellement le retour des prisonniers ou de déporté.e.s dans leurs familles, le rétablissement de la démocratie à travers les mesures préconisées par le programme du C.N.R. et le général De Gaulle ».
  • Dénonciation des résurgences du fascisme, du nazisme, du pétainisme, de l’extrême-droite raciste et xénophobe et sa banalisation par de trop nombreux médias et réseaux.
  • Solidarité à l’égard de nos concitoyen.ne.s victimes de la pandémie et d’attentats terroristes.
  • Rejet de l’idéologie criminelle usurpant le nom de l’Islam, qui menace notre démocratie et son principe essentiel de laïcité.
  • Vigilance de tous les instants pour que le civisme et le respect de nos libertés républicaines constitutionnelles soient défendus.
  • Présence assidue des membres et porte-drapeaux aux cérémonies patriotiques commémoratives des grandes dates et drames de la Résistance et de la Déportation.

Nous avons une pensée pour celles et ceux qui nous ont quittés, particulièrement pour Geneviève et Serge Maury qui ont contribué pendant plus de vingt ans à la bonne marche de notre comité. Ils ont rejoint le comité de Saint-Mexant, pour cause de déménagement. Nous leur souhaitons une bonne installation et espérons garder avec eux des liens privilégiés. Nous avons perdu nos derniers Résistants, mais nous restons proches de leurs familles autant que possible et nous conservons leurs témoignages via notre site internet notre exposition et notre brochure. Malgré la pandémie, nous pouvons en 2021 compter sur le soutien de 37 Ami.e.s dont 3 veuves de Résistants et 3 nouveaux adhérents, même si nous pouvons déplorer 6 défections.

Je ne peux terminer ce rapport sans rappeler que l’actualité récente résonne brutalement pour nous, porteurs de la mémoire de nos anciens. Nos valeurs démocratiques sont bafouées quand un individu s’arroge le droit d’occuper par la force militaire un territoire reconnu par les instances internationales. Notre association a ses fondements dans le sacrifice de nos Anciens résistants qui combattaient un régime de dictature et de terreur. Rappelons-nous qu’en 1938 les accords de Munich ont permis à Hitler d’annexer au Reich les territoires des 3.200 000 Sudètes de Tchécoslovaquie, puis les troupes allemandes entraient à Prague le 15 mars 1939 et le lendemain était constitué le protectorat de Bohême-Moravie. Puis ce fut l’invasion sans déclaration de guerre par la Wehrmacht de la Pologne à l’aube du 1er septembre 1939 qui entraîna la France et l’Angleterre dans un conflit qui devait devenir mondial.

Nous ne devons pas oublier les tragiques erreurs du passé et nous devons toujours rester debout car « la flamme de la Résistance ne s’éteindra pas », comme le disait le général De Gaulle.

 

  • Alain DARGERY – Secrétaire

Compte-rendu des activités en 2020.Voici les événements auxquels nous avons participé avec drapeau.

– 16 février. Le Pont Laveyras.

– 19 mars. Vigeois Objat

– 11 avril. La Garédie, commune de Vignols.

– 18 avril. Le Saillant de Voutezac

– 25 avril. Objat. Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis

– 8 mai. Vigeois). /Orgnac / Objat et Vignols

– 13 juin, Objat. Assemblée Générale ANACR.

– 10 juillet, Objat. Obsèques de M. Roger TRIAT, porte-drapeau FNACA, ancien combattant.

– 14 juillet, Objat.

– 26 septembre, Port-Vendres-66- (Pyrénées-Orientales). Invités par l’ANACR 66. 80ème anniversaire de la déportation en Algérie de 500 indésirables français (syndicalistes) et 1.500 indésirables étrangers (anciens combattants des Brigades Internationales et Républicains espagnols). (Philippe).

– 17 octobre, Argentat. Congrès départemental

– 11 novembre, Objat; Orgnac / Vézère; St-Solve; Vigeois; Vignols

– 12 novembre à Orgnac : conférence de Georges Sentis sur le thème des indésirables.

Réunion départementale : Nos représentants ont assisté au congrès départemental à Argentat.

Nous avons organisé les réunions suivantes :

  • 15 Janvier Réunion de bureau préparatoire à l’assemblée générale 2021 ; laquelle a finalement été repoussée au mois de juin en respect des mesures sanitaires.
  • 13 juin Assemblée générale 2021

Nos porte-drapeaux sont toujours sur la brèche et, depuis cette Assemblée Générale, ils ont été présents pour les cérémonies du 19 mars aux monuments aux morts des communes du secteur: (photos de madame Bravard)

       A Objat

   A Vigeois

 

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Des comités locaux actifs

  • Les membres du bureau du comité d’Objat vous demandent d’excuser le fait que le site soit resté indisponible pendant quelques mois, ce qui explique l’absence d’articles mis en ligne de juillet à septembre dans le dossier « actualités ».

Malgré les difficultés liées à la pandémie en cours, les comités locaux de l’ANACR Corrèze restent toujours bien représentés lors des manifestations sur leur secteur. Plusieurs d’entre eux ont tenu des stands dans les « forums des associations » organisés par les municipalités. Pour l’occasion, celui d’Objat avait décidé de présenter quelques brochures de « Le groupe Jean Robert dans le Vaysse » dont vous pouvez lire des extraits en allant sur le signet « Historique » du bandeau de la page d’accueil.

Parmi les brochures réalisées par les comités, nous attirons votre attention sur la dernière du comité intercommunal ANACR de Saint-Mexant (19330), riche d’une soixantaine de pages avec de nombreux témoignages accompagnés de photocopies de documents et de photos, intitulée « Témoignages et souvenirs de Résistants, d’amis de la Résistance et d’habitants des communes du comité intercommunal ANACR de Saint-Mexant, 1940/1945. Elle a été déposée dans chaque mairie des communes concernées qui peuvent renseigner toute personne désirant l’acquérir ou en savoir plus. Ci-dessous un témoignage  extrait  de cette brochure où il est parlé d’un village de Résistance, Villérias. 

Petit ajout : page 21, vous entendrez parler de Paul Chauzu sur qui nous avions fait un article conservé dans « archives » de septembre 2016 sur la page d’accueil (cliquer ici pour le relire) après avoir été contactée sur ce site par sa petite fille.

Bravo au comité intercommunal de St-Mexant pour la réalisation de ce panneau explicatif.

 

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Une enfance en 1944

Madame Touron, femme de Baptiste Touron, alias « Michel » , Résistant sous le commandement du capitaine « Jo » Guérin en 1943/44, (lire un extrait de son temps de maquis en cliquant sur « Témoignages de Résistants » sur le bandeau de la page d’accueil), madame Touron donc, nous a fait le plaisir de nous envoyer un texte relatant une partie de sa vie avec ses parents en 1944 dans la région parisienne. Elle nous autorise à le publier en ce dernier jour d’une longue année 2020 plutôt triste.

Le voici en entier sans retouches bien sûr: « ROUTE : SOUVENIR que je garde au cœur !» J’ai onze ans en 1944. Nous vivons les derniers jours de l’occupation allemande en région Parisienne. Mes parents et moi demeurons dans un immeuble, en bordure du bois de Vincennes, à Charenton-le-Pont. Des villas luxueuses longeant le bois, sont inoccupées et réquisitionnées par les Allemands : S.S, gestapo et consorts y mènent alors une existence privilégiée de fêtes, beuveries, ripailles. Et, à ce moment, étant pris au piège, ils s’enfuient dans des voitures civiles en déchargeant leurs armes sur tout ce qui bouge ! On entend fréquemment des salves de mitraillettes crépiter çà et là.

Mon père arrive en vélo à la maison (le métro ne viendra à proximité de chez nous que bien après la guerre !). Maman, elle, n’est pas encore rentrée. Je le vois remettre ses pinces au bas de son pantalon, et enfourchant son vélo : « une course à faire », me dit-il. « Papa emmène-moi s’il te plaît. ». Je le supplie et enfin me retrouve juchée sur le cadre du vélo, enserrée par ses bras (il faut dire que je suis affreusement maigre). Je ne sais pas où nous allons…

Nous débouchons sur cette route magnifique qui s’étend à l’orée du bois jusqu’à la Porte de Charenton, une des entrées de la capitale. Non loin de nous : le zoo de Vincennes qui m’est familier. Tous les matins je suis réveillée par le rugissement des lions, les cris des paons et de ceux des singes qui se querellent ! Nous passons ensuite devant la «CIPALLE» (stade très fréquenté avant guerre, où avaient lieu les rendez-vous cyclistes parisiens). Nous ne croisons aucun véhicule, et, progressivement la mitraille, les rafales se calment… à croire que tout s’est arrêté !

La soirée s’annonce très belle : en attente de grands événements que je pressens confusément ! Cette route, telle une rivière paisible, est limpide, amicale, coopérante. La lumière du couchant teint d’orangé toute la nature environnante et les façades des maisons. Après quelques méandres de la route toute en courbes harmonieuses, nous débouchons enfin PORTE DE CHARENTON à la limite du XIIème arrondissement. C’est ici la ceinture de Paris, dite « boulevards circulaires ». A cette époque, sur la grande place trônaient les bâtiments d’OCTROI (non encore aboli, il le sera en 1948 !) par lequel il fallait « obligatoirement » passer et s’acquitter de droits sur les marchandises transportées.

Nous rejoignons un attroupement de civils qui grossit à vue dœil. Il en arrive de partout et on nous envoie vers un autre groupe… Et soudain, comme d’un coup de baguette magique, sortent des immeubles des lits cages métalliques, des matelas, de vieilles cuisinières, des buffets, des mannequins, des fauteuils (défoncés). Tout cet attirail hétéroclite est porté sur la route par une chaîne humaine. Et 1à, barrant la circulation, s’élève, en un clin d’œil, une barricade sur laquelle flotte fièrement notre drapeau tricolore.

Ensuite, nous sommes occupés à déterrer les pavés avec un outillage de fortune ! Les cubes de granit gris du boulevard « résistent» eux aussi ; le travail est pénible et les mains souffrent même avec des gants. Cependant nous chantons et nous sommes protégés par un détachement F.F.I. en position de combat, qui vient d’investir la barricade ! J’apprends que toutes les portes de Paris ont reçu la même consigne : « TOUT PARIS AUX BARRICADES ». Il faut couper la retraite aux unités allemandes restant dans la région parisienne afin de les empêcher d’aller rejoindre le front de Normandie.

J’entends dire aussi qu’un char allemand « PANZER » est bloqué par la Résistance, non loin, et on entend des tirs de mitrailleuses et des explosions en chaîne. Cela ne nous empêche pas de remplir nos brouettes acheminées au pied de la barricade, qui, à son tour, s’enrichit d’une muraille de pavés !! La MARSEILLAISE est entonnée, suivie de « Auprès de ma Blonde ». On rit, on s’embrasse ! Le temps passe vite dans cette ambiance de fourmilière. Et lors d’une pause, papa, qui avait aidé à la mise en place d’une mitrailleuse, vient vers moi et me dit : «il faut rentrer maintenant ».

A contrecœur, après maintes embrassades, les larmes dans les yeux, nous voilà à nouveau sur la route du retour : le cadre du vélo est plus dur, j’encaisse mal les aspérités de la route mais j’essaie de ne pas y penser.

Très vite la situation change : des coups de feu retentissent de toutes parts ; une grande agitation se produit autour de nous. Papa accélère tant qu’il peut ! Des F.F.I. sont aux prises avec des Allemands qui ripostent ; les balles sifflent. Alors, papa abandonne la route et roule à I’ orée du bois, au ras des marronniers d’Inde qui jalonnent les trottoirs de sable blanc … et il peine !! Il ne dit mot .. reste calme (du moins je le suppose) mais je ne vois pas son visage. Je scrute les alentours, la peur au ventre ! Je sais que nous sommes en danger !! Que cette route est longue et épuisante … pas même la moitié du trajet accomplie à cet instant !!!

D’une maison cossue s’échappent des flammes : des prisonniers allemands en sortent, les mains en l’air, sous bonne garde ! La peur me tenaille, mais le vélo ne s’arrête pas ! Je ne me souviens plus comment nous avons pu faire le reste du parcours sur cette route INTERMINABLE… Et pourtant, lorsqu’ arrive enfin ma RUE (la rue des Ormes, c’est son nom) j’aperçois la maison et surtout maman qui, le visage ravagé par I’ anxiété et les larmes, se précipite vers nous. Mon cœur bat à tout rompre et je tombe dans ses bras.

Deux jours après ces événements, le 26 août 1944, nous sommes tous les trois accoudés à la fenêtre pour profiter enfin d’une soirée calme. Soudain dans le lointain des cloches sonnent à toute volée (nous apprendrons plus tard que ce sont celles de NOTRE-DAME DE PARIS, reprises par toutes celles des églises de la capitale et des banlieues). Elles annoncent officiellement à la population : LA LIBERATION de Paris et de sa COURONNE.

Après la guerre, et encore maintenant, parfois je refais cette route par la pensée (puisque depuis longtemps je vis en Corrèze) mais chaque fois mes souvenirs remontent. Je suis émue et fière d’avoir effectué ce parcours sur cette route de LA DELIVRANCE, un des plus beaux « souvenirs » « OUE JE GARDE AU COEUR» (citation de J.-B. Clément, Le Temps des Cerises, 1867). »

 Monique Touron accompagne des élèves de l’école de Vignols pour déposer une gerbe au monument aux morts à l’occasion de la journée nationale de la la Résistance le 27 mai 2018.

 

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17 juin 1940, 18 juin 1940

  • Le 17 juin 1940, Philippe Pétain fait une allocution radiophonique annonçant l’ouverture des négociations d’armistice et demandant aux troupes françaises de cesser le combat.

Aussitôt, trois personnes de sensibilités politiques différentes réagissent, Charles Tillon, à Gradignan, Daniel Cordier à Bordeaux, Edmond Michelet à Brive et font circuler des tracts appelant à continuer la lutte.

Le tract de Charles Tillon nous dit que

« …Le peuple français ne veut pas de l’esclavage, de la misère, du fascisme,pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes. Il est le nombre. Uni, il sera la force« …

(voir précédent article sur C Tillon en cliquant ici)

Celui de Daniel Cordier appelle aussi à s’unir

 » Les jeunes font appel à ceux de leurs camarades qui aiment la France, qui savent encore ce qu’elle représente et qui veulent sauver son âme. Ils leur demandent de se retrouver dans ce but. Groupons-nous. La France ne doit pas mourir. »

Le tract d’Edmond Michelet glissé sous des portes d’entrée brivistes prend ses références dans l’oeuvre de Charles Péguy et appelle à refuser l’occupation allemande

«  …Celui qui ne se rend pas a raison contre celui qui se rend… »

  • Le 18 juin 1940, la demande de ne pas « baisser les bras » vient de Londres et c’est l’appel du 18 juin du général de Gaulle, commémoré tous les ans dans nos communes françaises.

MC Gauthier- Bravard nous adresse deux photos de la commémoration faite au monument aux morts d’ Objat ce 18 juin 2020 à 11h30, toujours en comité restreint, précaution vis à vis du Covid 19 oblige. Nous notons la présence de Yves Ponthier avec le drapeau du comité ANACR secteur d’ Objat ainsi que celles de notre trésorière Monique Touron et  de Christine Bravard, co-présidente du comité.

Un article sur « le terroriste » De Gaulle, condamné à mort par le gouvernement de Vichy est à voir sur ce site en cliquant ici.

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Des projets pour 2020

Les membres du bureau ANACR secteur d’Objat ainsi que tous ses adhérents vous souhaitent une année 2020 la mieux réussie possible, en se souvenant d’une phrase d’Albert Camus  » Je me révolte donc nous sommes ».

Les premières dates à retenir pour participer aux travaux de notre comité sont le:

  • dimanche matin 23 février 2020, jour de notre Assemblée générale et de remise de cartes d’adhérents, salle n°1 de la Maison des Associations (ancienne gendarmerie route de Juillac),
  • dimanche matin 5 avril 2020 à la stèle de la Garédie (pour plus de précisions sur la cérémonie, cliquer ici)

Pour les autres événements, nous ferons le point plus tard dans l’année en publiant un article sur ce site.

Sautez le pas, venez nous rejoindre. Lucie Aubrac disait aux élèves quand elle était invitée à venir parler de son combat de Résistante dans des collèges ou lycées:        « Le verbe RESISTER doit toujours se conjuguer au PRESENT. »

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